Karine Bauzin est l’auteur de cinq livres.
What time is it? aux éditions Good Heidi Productions
What time is it? C’est sans doute la phrase que la photographe suisse Karine Bauzin a le plus souvent prononcée ces dix dernières années. Au point d’avoir inventé un verbe: « whatimiser ». Quelle heure est-il? Cette question d’apparence banale, elle l’a posée des centaines de fois à des inconnus.
Karine Bauzin travaille pour la presse depuis plus de 30 ans. Cette photographe humaniste a effectué de multiples reportages à l’étranger et s’est également spécialisée dans le domaine horloger. Il y a dix ans, elle a eu l’idée de réunir deux de ses passions – les montres et les rencontres – dans un projet qui relève du documentaire plus que de l’œuvre d’art. Elle a décidé de demander l’heure à des personnes croisées par hasard sur cette planète qu’elle adore arpenter, montrant ce même geste répété comme une chorégraphie dans des lieux toujours différents.
Le projet de Karine Bauzin dure depuis dix ans et n’aura pas de fin. Il raconte le temps, tous les temps: celui de la religion, de la cérémonie, du décalage horaire, le temps du voyage, le temps d’un oui, le temps qui s’arrête aussi.
Une décennie et plusieurs centaines de photos plus tard, un livre et une exposition intitulée « What Time Is It? », qui se tiendra durant le Salon Watches & Wonders du 27 mars au 2 avril 2023, racontent cette quête du temps qui passe.
La Fondation de la Haute Horlogerie est fière de vous présenter ce travail au long cours, celui d’une vie.
Post tenebras lux aux éditions Good Heidi Production
Pandémie, coronavirus, covid-19, Wuhan, pangolin, confinement : honnêtement, qui connaissait ces noms dans la vie de tous les jours ? A part les fans de mots croisés… Qui pouvait imaginer ce qui allait arriver au monde, à l’Europe, à la Suisse jusqu’à Genève. Du 15 mars au 11 mai 2020, Genève a vécu au ralenti. Ou plutôt à l’arrêt. Interdiction de sortir au cinéma, de dîner au restaurant, de partir travailler, de faire du sport, de voir sa famille, d’aller à la montagne, etc. Pratiquement tous les soirs, lors du téléjournal, nous étions pendus aux lèvres du conseiller fédéral et ministre de la santé, Alain Berset. Sa citation « Il faut agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire » est depuis devenue culte. Masque, tousser dans son coude, gestes barrières, gel hydroalcoolique pour les mains et distance sociale sont depuis devenus des réflexes… L’idée de ce livre de témoignages photographiques nous est venue dès les premiers jours du confinement. Il nous a paru important, voire urgent, de capter, figer ces moments de silence et de vide assez angoissants. Se remémorer ce que nous avons toutes et tous vécu avec solidarité et calme.
Photographier en noir et blanc, une ville et un canton dans leur immobilité, tout le monde pouvait le faire. Mais revenir sur les 100 lieux déjà shootés, deux mois plus tard, attendre que la vie reprenne et travailler cette fois en couleur, c’était une autre histoire… La photographe genevoise Karine Bauzin s’est imposée pour cet exercice de « styles » : le cadrage serré en noir blanc pour la partie confinement. Le même cadrage mais en couleur pour la partie déconfinement. Elle n’est pas une élève de Raymond Depardon pour rien ! Mais pour être « autorisée à sortir », sa carte de presse a été fort utile ; elle ne compte plus le nombre de fois où elle fut contrôlée ! Un grand merci à sa Vespa et son Leica Q pour leurs réactivités : car il en fallait pour cet exercice inédit. Lorsque vous aurez ce livre de photos entre les mains, nous serons, je le souhaite, toutes et tous sortis définitivement de cet épisode unique dans notre vie. Et même si il y a une deuxième vague, j’espère nous saurons y faire face, ensemble. Mais nous n’oublierons pas les 259 morts dus à ce virus dans le canton de Genève et ses 5 229 cas confirmés (en date du 25 juin 2020). Ce livre leur est dédié.
C’est la lutte finale aux éditions Good Heidi Production
Du 12 au 13 mai 2018, la commune d’Anières dans le canton de Genève en partenariat avec l’Association cantonale genevoise de lutte suisse et le team Gymkhana d’Anières ont organisé la 19ème Fête cantonale genevoise de lutte suisse. Durant ces deux jozrs de rencontres sportives et festives, la photographe genevoise Karine Bauzin a posé son regard décalé et original sur cet évènement. Ce livre retrace son travail de reportage où les protagonistes sont pris de loin mais nous semblent si proches. Sa manière de travailler nous parle tous: “Attendre longtemps, voler l’instant, partager l’émotion.“ En toute discrétion. Une vraie Suisse!
Portraits-ge.ch, aux éditions Slatkine, avec M-C Lescaze
Ce livre, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre, celle de Karine Bauzin et de Marie-Claire Lescaze, journaliste. Fascinées par la diversité des gens cotôyés chaque jour à Genève, elles ont rencontré trente personnalités (à conjuguer au masculin comme au féminin), originales par leur itinéraire de vie, leur passion ou leur vision des choses et du monde. Des portraits, réalisés entre juin 2001 et octobre 2002, dont quelques-uns font parfois la une des journaux. La plupart, cependant, reste des « anonymes »,- qui ne le seront d’ailleurs plus au moment où vous les découvrirez dans ces pages !
Un jour, tout bascule…, aux éditions du Tricorne, avec Thierry Ott
Karine Bauzin est une jeune femme au beau regard et au sourire tendre. En février, elle avait fêté ses 20 ans. Le 15 mars, elle est victime d’une rupture d’anévrisme. Bilan: la parole, le bras et la jambe droits sont durement touchés. De plus elle est aphasique. Elle doit réapprendre à parler et à se mouvoir. Elle guérit peu à peu, avec le soutien de sa famille et de ses amis. Elle apprendra la photographie avec Raymond Depardon. Ce Livre contient une vingtaine de photographies prises au Vietnam, à New York ou à Genève. Thierry Ott est journaliste et créateur de jeux et il a passé par la même épreuve. A 42 ans, il est opéré d’une tumeur cérébrale. Au réveil, le bras et la jambe droits sont totalement paralysés. Il a perdu la parole. Comme Karine, il doit reprendre ce qui lui a été volé: les mots. Il réapprendra tout. A parler. A saisir. A marcher. Avec moins de mille mots, qui mieux que lui pouvait raconter l’histoire de Karine? Phrase après phrase. Ligne après ligne. L’éditeur s’est refusé à retoucher ce texte afin de lui garder toute son authenticité.
books
Karine is the author of five books:
What time is it?, éditions Good Heidi Production
Post tenebras lux, éditions Good Heidi Production
C’est la lutte finale , éditions Good Heidi Production
Portraits-ge.ch, éditions Slatkine, with M-C Lescaze
Un jour, tout bascule…, éditions du Tricorne, with Thierry Ott